Pour des raisons pratiques, environnementales et économiques.
La consigne est toujours appliquée dans certains circuits de distribution (cafés, hôtels, restaurants, par exemple) et sur certains emballages (bouteilles en verre). En revanche, elle a été abandonnée par les particuliers depuis de longues années compte tenu des contraintes qu’elle impose, tant au consommateur qu’au distributeur et au conditionneur.
Économiquement coûteuse, la consigne offre, par ailleurs, un bilan environnemental généralement non favorable (nettoyage, transport…).
Elle peut également présenter un réel risque d’entrave à la libre circulation des produits, qui constitue la clé de voûte du commerce dans l’Union européenne.
Globalement, les systèmes de consigne posent de vraies questions :
Absence de justification environnementale ou économique claire,
Impact négatif éventuel sur le geste de tri du citoyen,
Entrave à la pérennité des systèmes de collecte et de recyclage ayant fait leurs preuves,
Augmentation de la pollution,
Inefficaces pour régler le problème de la gestion des déchets sauvages.